L’arcade comme au café

Je n’ai jamais connu les salles d’arcade. Sans doute parce que je suis un peu jeune (né en 1986) mais également car j’ai grandi dans de petites villes.

J’ai cependant connu les bornes dans les cafés, ou devrais-je dire LA borne du café du coin. C’était parfois même un flipper et non une borne, mais je ne me souviens pas en tout cas d’avoir connu de bistrot équipé de plus d’une machine en même temps.

Il était d’ailleurs impossible de choisir le jeu, puisque chaque borne ne proposait qu’un seul titre. 

On se retrouvait donc entre copains pour boire un diabolo ou un chocolat chaud, en dépensant notre monnaie dans la borne en question. C’était l’occasion de faire un minitournoi à chaque fois, puisque les parties étaient courtes et que l’on pouvait facilement comparer nos scores.

Je n’ai cependant pas eu la joie de connaître les cafés équipés de bornes cocktail. Celles-ci représentent, en effet, beaucoup moins de place perdue comme on peut s’en servir comme banale table une fois éteinte. 

Et puis, c’est pratique de pouvoir poser ses consommations directement dessus pendant les parties. Cela aurait évité d’avoir à squatter une table en plus juste pour poser nos diabolos alors que nous étions clairement tous et toutes collées à la borne.

Aujourd’hui, les bornes ont disparu des cafés.

Retrouver cette expérience n’est pas chose facile, même si l’arcade vit encore sous une autre forme. On trouve des bornes sur les lieux de vacances, en événements culturels, mais souvent avec une autre approche.

La plupart des bornes en festival utilisent, par exemple, des cartes 55 jeux en 1 permettant de remettre des crédits en appuyant sur un simple bouton. Une simplicité d’utilisation qui va malheureusement faire disparaître le petit plaisir de glisser la pièce dans le monnayeur pour regagner quelques vies.

De même, étant souvent déplacées, ces bornes proposent en général un écran plat pour gagner en légèreté et non un bon vieux tube cathodique. Le rendu final est propre, peut-être même trop propre, perdant ce charme indéniable du balayage analogique et d’une image vibrante.

Enfin, ces cartes 500 jeux en 1 créent ce que l’on pourrait appeler “le syndrome Netflix”, où l’on passe plus de temps à chercher ce que l’on va regarder qu’à le regarder. Ici, les joueurs vont tester un peu tout, mais ne jouent réellement à rien.

De plus, chaque crédit inséré (par le bouton et non une pièce donc) va créditer un menu permettant de lancer un jeu, mais pas le jeu en lui-même. Une fois ses trois vies épuisées, le joueur devra inévitablement passer de nouveau par le menu de sélection et recommencer le jeu depuis le début. On est loin de l’esprit originel de l’arcade.

Pour retrouver cet esprit perdu, je vous propose de découvrir ma borne cocktail, pour une expérience plus fidèle de cette époque ancestrale de l’arcade dans les cafés.

Une expérience fidèle

Ma borne n’est pas un meuble conçu sur mesure après les années 2000, c’est une véritable machine de l’époque (datant au minimum d’avant 1989) que j’ai rénovée en essayant d’être le plus proche possible de l’expérience d’origine.

Câblée en JAMMA (norme standard de l’arcade) par mes soins, la borne embarque une carte de jeu originale qui a, elle aussi, connu l’époque des bistrots. Je détiens celle-ci d’un ancien exploitant qui l’a utilisée lors de son activité en location pour des cafés justement.

La borne ne propose qu’un seul jeu, mais pas n’importe lequel : Galaga 88’. 

Enfant, je rêvais d’avoir une borne d’arcade pour pouvoir y jouer à Galaga. C’est chose faite aujourd’hui et même mieux que je ne l’aurais imaginé, puisque cette version de Galaga est bien moins vieillotte graphiquement que ce que proposaient les bornes que j’ai eu l’occasion de tester étant ado. C’est ici une version plus belle, un peu plus dure, mais aussi plus complète (le triple vaisseau !) de mon rêve de gosse.

Un shoot’em up c’est en plus très facile à prendre en main, tout en proposant du challenge. Respectant ainsi l’adage de l’arcade : “easy to learn, hard to master”.

Comme il s’agit d’une véritable carte JAMMA, et non d’une chinoiserie 500 jeux en 1, chaque pièce de 1 franc insérée dans la borne va ajouter un crédit, soit trois vies, directement au jeu. Permettant au joueur de continuer à l’infini, jusqu’à peut-être terminer le jeu, tant qu’il a des pièces de 1 franc sous la main.

Et oui, comme vous l’avez lu, le monnayeur fonctionne en pièce de 1 franc (que je fournis) pour rester au plus proche de l’expérience des années 80.

Enfin, proposer un seul jeu permet de gagner en simplicité sur l’animation. Il n’y a qu’à allumer la borne et elle va automatiquement démarrer sur Galaga 88’. Pas besoin d’aider les néophytes à sélectionner le jeu de leur choix, ni à le lancer, il suffit de leur fournir des pièces de 1 franc et le reste tourne tout seul sans besoin d’intervention humaine.

On retrouve la simplicité de l’époque, fini d’entendre :« Comment je change de jeu madameeeeeuuuuuhhh ?”

Tarifs

L’expérience arcade comme au café est un service qui peut s’adapter à un nombre assez fou de situations. Du particulier organisant son mariage ou un anniversaire à des centres de loisirs ou médiathèques qui veulent faire (re)découvrir cette façon de jouer d’un temps révolu. 

• Un véritable borne d’époque restaurée
• Un monnayeur en pièce de 1 franc
• Un bon vieil écran cathodique
• Un jeu original (Galaga 88) et pas une carte chinoise 500 jeux en 1

Une borne idéale pour organiser des mini-tournois, comme on pouvait le faire au café. Il vous suffit d’une feuille et d’un stylo, ou d’un tableau velleda pour que chaque joueur puisse noter son score à la fin de chaque partie.

Le format table cocktail permettant de plus une ambiance conviviale où les spectateurs peuvent admirer les parties en cours sans avoir à se coller les uns aux autres comme sur une borne cabinet.

Questions & Réponses

• Un autre jeu ?
  J’ai sélectionné Galaga 88 pour les raisons citées précédemment, mais si vous le désirez vraiment, j’ai quelques autres jeux disponibles. N’hésitez pas à le préciser lors de votre demande de devis, je me ferai une joie de vous présenter les autres titres (mais Galaga, c’est vraiment le top).
• La borne est-elle difficile à utiliser ?
  C’est ultra-simple, vous branchez la machine, vous l’allumez avec un bouton, un autre bouton pour lancer l’écran, et voilà. Et, en cas de problème technique, vous avez mon numéro pour vous guider à distance si besoin (sans surcoût).
• Est-ce qu’on peut poser nos boissons dessus pour de vrai ?
  La borne est recouverte d’une plaque en verre sur toute sa surface, vous pouvez y poser vos boissons sans la moindre peur, si vous en renversez, la borne n’aura rien. Votre moquette ou parquet juste en dessous subira toutefois la douche en conséquence.

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